lundi 2 novembre 2009

Les mots pour le dire

Blue Bashung et Villa Bevilacqua
Une chanson qu'on croirait écrite pour lui ; d'ailleurs son interprétation est une re-création. Un type «clos de mur» imagine une rencontre improbable, un froissement imperceptible, une vague poussière soulevée par le vent chaud, quelques particules en suspension… Et lui viennent des mots capables de libérer une «tempête du désert» immobile…
Alain Bashung, Les mots bleus




Nadia demande, j'exécute : Bevilacqua !




Séquence recueillement : ce soir-là, j'étais dans la salle…

13 commentaires:

Euréka a dit…

Version très intéressante, Cher Patrick.

Je tenais également à vous faire savoir que vous êtes très fort. En effet, vous postez des articles depuis l'au-delà. En effet, XP vient de publier votre nécrologie.

Je vous précise que c'est la seule et unique fois que j'irais faire un tour sur Ilys. C'est beaucoup trop nauséabond pour moi.

Pour ce qui est de votre grippe, je vous donne le remède de ma grand-mère : se faire un bon gros grog, mettre un chapeau sur le pied de son lit. Quand il y en a deux, vous êtes guéri.

Patrick Mandon a dit…

Merci pour le remède, chère Euréka. J'adore les chapeaux, j'en porte presque toujours un. Depuis que mes tempes sont blanches, il paraît que l'effet produit est intéressant. Sur vos indications, je suis allé lire ma nécrologie. Je n'ai pas trouvé mon nom, mais un autre, qui lui ressemble un peu, certes, mais qui ne peut me concerner. Quant au texte, c'est très loin de Bossuet !
Pour ma grippe, je compte sur ma «biologie de jeune homme» le dévouement d'une certaine personne, et trois efferalgan par jour. J'avais fait couper un beau sapin, sur une mienne propriété, en prévision d'un accident ou d'une longue maladie : nous verrons si les planches qu'il a données, doivent être assemblées… Je trouverais idiot de décéder de la grippe. Stendhal considérait qu'il n'y avait pas de honte à mourir d'une attaque cérébrale, dans la rue. Je souscris entièrement ; mais de la grippe ? Et dans son lit !
Je vous souhaite, quant à vous, de mourir d'amour dans votre lit (la «petite mort» selon Colette), puis de retrouver vos esprits et de revenir très vite prendre de mes nouvelles.

Anonyme a dit…

Vous avez raison, c'est une véritable re-création. D'ailleurs rien ne sert de singer le grand Christophe, il est inimitable. Bashung y met toute sa rocaille désespérée et tendre, comme dans
http://www.youtube.com/watch?v=eLhz8WELr00. Il manque.

Quant au dandy magnifique, voici ma préférée.
http://www.youtube.com/watch?v=iFYF3_CyxJ0

Pour tous ceux qui ne se remettent pas des paradis perdus et des plaisirs démodés.

Anonyme a dit…

Merci mon ami ! Vous dans la salle ? Homme heureux. Je vous souhaite de vite retrouver les rues et les salles.

Euréka a dit…

Quand on sait "l'amour" que vous porte XP, il ne pouvait s'agir que de vous. Promis, je n'irai plus me promener là-bas.

Mourir de la grippe serait indélicat de votre part. Je pense que l'expectase (attendez je sors mon dico pour vérifier l'orthographe)l'épectase (c'est mieux écrit comme cela) doit être moins désagréable.

Corinne a dit…

Du joli monde ! Bashung, un duo superbe aussi avec Chloé Mons sur le texte du Cantique des Cantiques..Mais rien sur utube malheureusement.
Soignez-vous bien Patrick !

Patrick Mandon a dit…

À propos de l'épectase, chère Euréka, ce superbe «mot» sur la mort du président Félix Faure. On sait que celui-ci rendit l'âme au moment où il connaissait la félicité, grâce à la gâterie que lui accordait une dame charmante.
Le lendemain, un journaliste (où était-ce Clemenceau ?) sans doute d'opposition et assurément féru d'Histoire romaine, écrivait :
«Il se voulait César, il est mort Pompée !»
J'ai déjà rapporté cette croustilleuse anecdote, mais je en m'en lasse pas.

Anonyme a dit…

Je crois que votre état vous interdit absolument ce genre d'anecdote, la fièvre va remonter et vous finirez... vidé !

Patrick Mandon a dit…

Dans l'état où je me trouve, il est bon de pouvoir compter sur les anecdotes… et sur les souvenirs !
Ce qui ne te tue pas te rend moins Faure !

Saul a dit…

très beau, vraiment ( et puis c' est chanté par Bashung, ce ne peut etre que bon...)

@ Patrick :
"Et dans son lit !"
ça dépend, si vous n' y etes pas seul..
rétablissez vous bien !

( pour Felix Faure, il me semble que c' est de Clémenceau, mais vous me mettez le doute avec votre journaliste...)

Anonyme a dit…

Mèfiance Patrick, Saul est du genre incollable. J'ai tendance à lui faire une confiance aveugle, il m'a réappris l'histoire roumaine, c'est dire.
Par contre, ses conseils médicaux sont douteux. J'ai l'impression qu'il veut vous épuiser.

Saul a dit…

Nadia,
comment peux tu penser ça de moi, voyons !
je songeais à une infirmière ( charmante si possible, ça fait toujours du bien au moral et donc à la santé ) qui réchaufferait Patrick ( doit trembler de froid avec la fièvre )par sa chaleur corporelle ( y a pas plus efficace ...), dans un objectif uniquement thérapeutique bien entendu( quelle autre sinon ? )
une infirmière à la conscience professionelle irréprochable prete à employer tout les moyens possibles pour soigner son patient, qui prend son métier à corps, euuuh je veux dire à coeur....
thérapie pouvant inclure si necessaire quelques activités physiques dans le cadre d' une réeducation, le sport c' est la santé après tout.....
une thérapie bio en somme, évitant ainsi tout ces médicaments et vaccins chimiques aux conséquences inconnues pour nos organismes..

@ Patrick,
en y réflechissant, je suis beaucoup plus certain que c' est de Clémenceau : j' imagine mal à l' époque un article avec ce mot sur le "président soleil".

Saul a dit…

sorry..
" (quel autre plutot)..." serait plus juste...