Vous pouvez choisir Marylin Monroe. Dans «Love Happy», l'un de ses premiers rôles, elle fait irruption dans le bureau de Groucho, très effrayée : – «Monsieur, monsieur, protégez-moi, un homme me suit !» Groucho découvre la jeune beauté et demande à son tour : – «Un seul homme ?» Cela, c'est la version française telle que pensais l'avoir lue avant de voir le film. Au vrai, voici le dialogue en anglais : Marylin : – I want you to help me ... Some men are following me." Groucho: – Really? I can't understand why!"
Eh bien, je préfère la version française, telle que je l'ai lue (ou imaginée). Quant à vous, Cheveux d'encre, je suis bien certain qu'ils doivent être nombreux, derrière vous !
Je préfère moi aussi la traduction de votre fertile imagination ! Quant à mes hypothétiques poursuivants, certains couraient si vite qu'ils m'ont dépassée et d'autres trop lents se sont perdus sans doute. Aujourd'hui je n'en vois qu'un seul qui tient la route. Patrick, je vous retourne le compliment, je suis certaine que dans votre sillage..
Je laisse encore un peu Groucho, il me plaît bien. Et puis Marylin, c'eut été un peu trop prétentieux ! D'ailleurs ne deviez vous pas nous nous parler d'elle un peu plus longuement ?
Le bois des Buttes, dites-vous ! Les deux parties s'y sont rudement affrontées, et il me semble bien que de profonds tunnels y autorisaient des infiltrations…
Vous parlez sans doute du retrait stratégique de l'adversaire qui fut fatal ! Les tirs tendus du canon se sont perdus aux abords de la caverne sans atteindre leur cible et malgré les coups répétés, les trous d'obus et ceux des balles, rien n'y fit. De guerre lasse il y eut même mutinerie, et une chanson... Tout d'ailleurs dans ce pays ne se termine-t-il pas toujours en chanson ?
L'opération «cheveux courts» (improvisée ? réfléchie ?) produit un effet considérable ! Les lignes graphiques sont déplacées, la physionomie s'en trouve évidemment modifiée. Quelque chose (quelqu'un) d'autre vient augmenter la somme des déductions qu'on pouvait tirer des portraits précédents. Et puis tout de même , il y a le geste sacrificiel, la coupe des cheveux. J'ai perdu Cheveux d'encre, ironique et tendre, j'ai gagné une femme brune, plus franchement audacieuse, évidemment moqueuse. Je connaissais une jolie femme, je découvre une belle femme.
C'est une photographie ancienne de deux ou trois ans..me pardonnerez vous cette coquetterie ? C'est drôle que vous m'y trouviez plus de maturité ! Mais vous avez raison, j'avais beaucoup moins de doutes alors, ne trouvez vous pas que plus l'âge avance, plus le questionnement est grand ?
Patrick, je voulais vous dire au revoir car je m'envole demain très tôt. J'aurais adoré pouvoir vous visiter de là-bas, mais je crains que cela ne soit pas possible, aussi à très bientôt je l'espère, ce Nomade's land m'est devenu un port d'attache, indispensable. Je vous embrasse !
Chère Corinne, c'est un voyage important. Emportez-donc un peu de ce Nomade's land avec vous ; que ce petit bout de terre connue vous protège, et que les jours qui viennent épargnent ceux qui vous sont chers.
Soigneusement je le chérirai ce petit bout de terre, en attendant d'y revenir. Il vaut mieux que je vous laisse car je risquerai fort de "dégouliner" à la séfarade comme dirait Nadia. Au revoir, solaire, chaleureux, généreux et tant d'autres choses encore mais surtout adorable Patrick.
Corinne ! Jamais je n'oserais dire que vous "dégoulinez" à la sépharade (même s'il m'arrive de le penser à propos de mon amie Myriam S. qui me donne du "ma chérie" toutes les deux minutes et me couvre de boulettes)... Plus généralement, "aimer" à la sépharade me semble plus approprié. Avec emportement, gourmandise... et fureur parfois. Sans décortiquer, analyser, soupeser, comme le font trop souvent les ashkénazes au risque de s'y perdre. Bon voyage, réchauffez vous au soleil d'Israël.
Le départ de Corinne a mis tous ses amis en alerte. Lady T sur son blogue, Nadia ici, ont manifesté leur inquiétude et leur amitié. Corinne a rejoint son père, qui connaît quelques soucis de santé, en Israël. Dès qu'elle le pourra, elle nous donnera des nouvelles. Je peux affirmer que les fidèles de «Tous les garçons» suivent par la pensée notre chère Corinne, et la soutiennent dans ces moments délicats. il s'agit d'un séjour éprouvant. Nous sommes de tout cœur à ses côtés.
patrick, je vous ecrit de BAT YAM ou j ai pu trouver un ordinateur disponible a la bibliotheque..sans accents... Pour vous saluer tous amicalement apres une grande frayeur et beaucoup d emotion A bientot corinne
Ah ! quelle fôte !! Je vous ai écrit, et je vous écriS !! le clavier était en hébreu et les correspondances de lettres aléatoires.. Ce fut un vrai bol d'air que de pouvoir vous visiter pendant quelques minutes, votre blog est réellement indispensable à tous les nomades. Je vous embrasse.
21 commentaires:
Personne, jamais, heureusement ! Voudrait-on sinon vivre l'histoire ?
Une bien jolie reprise de Jeff, et surprenante Edith en anglais.
Merci Patrick !
Une Marx sister ?
Je n'ai pas trouvé la version féminine !
Vous pouvez choisir Marylin Monroe. Dans «Love Happy», l'un de ses premiers rôles, elle fait irruption dans le bureau de Groucho, très effrayée :
– «Monsieur, monsieur, protégez-moi, un homme me suit !»
Groucho découvre la jeune beauté et demande à son tour :
– «Un seul homme ?»
Cela, c'est la version française telle que pensais l'avoir lue avant de voir le film. Au vrai, voici le dialogue en anglais :
Marylin :
– I want you to help me ... Some men are following me."
Groucho:
– Really? I can't understand why!"
Eh bien, je préfère la version française, telle que je l'ai lue (ou imaginée).
Quant à vous, Cheveux d'encre, je suis bien certain qu'ils doivent être nombreux, derrière vous !
Je préfère moi aussi la traduction de votre fertile imagination !
Quant à mes hypothétiques poursuivants, certains couraient si vite qu'ils m'ont dépassée et d'autres trop lents se sont perdus sans doute. Aujourd'hui je n'en vois qu'un seul qui tient la route.
Patrick, je vous retourne le compliment, je suis certaine que dans votre sillage..
Je laisse encore un peu Groucho, il me plaît bien. Et puis Marylin, c'eut été un peu trop prétentieux !
D'ailleurs ne deviez vous pas nous nous parler d'elle un peu plus longuement ?
Vous avez raison, je vous parlerai bientôt de Marylin.
J'aurais pourtant aimé que vous me parliez aussi de votre "chemin des dames"..
Le Chemin des Dames, c'est aussi la bataille de l'Aisne…
Oui, entre les deux vallées. Avez-vous vous aussi franchi le bois des Buttes ?
Le bois des Buttes, dites-vous ! Les deux parties s'y sont rudement affrontées, et il me semble bien que de profonds tunnels y autorisaient des infiltrations…
Vous parlez sans doute du retrait stratégique de l'adversaire qui fut fatal ! Les tirs tendus du canon se sont perdus aux abords de la caverne sans atteindre leur cible et malgré les coups répétés, les trous d'obus et ceux des balles, rien n'y fit. De guerre lasse il y eut même mutinerie, et une chanson...
Tout d'ailleurs dans ce pays ne se termine-t-il pas toujours en chanson ?
L'opération «cheveux courts» (improvisée ? réfléchie ?) produit un effet considérable ! Les lignes graphiques sont déplacées, la physionomie s'en trouve évidemment modifiée. Quelque chose (quelqu'un) d'autre vient augmenter la somme des déductions qu'on pouvait tirer des portraits précédents. Et puis tout de même , il y a le geste sacrificiel, la coupe des cheveux.
J'ai perdu Cheveux d'encre, ironique et tendre, j'ai gagné une femme brune, plus franchement audacieuse, évidemment moqueuse. Je connaissais une jolie femme, je découvre une belle femme.
C'est une photographie ancienne de deux ou trois ans..me pardonnerez vous cette coquetterie ? C'est drôle que vous m'y trouviez plus de maturité ! Mais vous avez raison, j'avais beaucoup moins de doutes alors, ne trouvez vous pas que plus l'âge avance, plus le questionnement est grand ?
Patrick, je voulais vous dire au revoir car je m'envole demain très tôt. J'aurais adoré pouvoir vous visiter de là-bas, mais je crains que cela ne soit pas possible, aussi à très bientôt je l'espère, ce Nomade's land m'est devenu un port d'attache, indispensable.
Je vous embrasse !
Chère Corinne, c'est un voyage important. Emportez-donc un peu de ce Nomade's land avec vous ; que ce petit bout de terre connue vous protège, et que les jours qui viennent épargnent ceux qui vous sont chers.
Soigneusement je le chérirai ce petit bout de terre, en attendant d'y revenir.
Il vaut mieux que je vous laisse car je risquerai fort de "dégouliner" à la séfarade comme dirait Nadia.
Au revoir, solaire, chaleureux, généreux et tant d'autres choses encore mais surtout adorable Patrick.
Corinne ! Jamais je n'oserais dire que vous "dégoulinez" à la sépharade (même s'il m'arrive de le penser à propos de mon amie Myriam S. qui me donne du "ma chérie" toutes les deux minutes et me couvre de boulettes)... Plus généralement, "aimer" à la sépharade me semble plus approprié. Avec emportement, gourmandise... et fureur parfois. Sans décortiquer, analyser, soupeser, comme le font trop souvent les ashkénazes au risque de s'y perdre. Bon voyage, réchauffez vous au soleil d'Israël.
Le départ de Corinne a mis tous ses amis en alerte. Lady T sur son blogue, Nadia ici, ont manifesté leur inquiétude et leur amitié. Corinne a rejoint son père, qui connaît quelques soucis de santé, en Israël. Dès qu'elle le pourra, elle nous donnera des nouvelles. Je peux affirmer que les fidèles de «Tous les garçons» suivent par la pensée notre chère Corinne, et la soutiennent dans ces moments délicats. il s'agit d'un séjour éprouvant. Nous sommes de tout cœur à ses côtés.
patrick, je vous ecrit de BAT YAM ou j ai pu trouver un ordinateur disponible a la bibliotheque..sans accents... Pour vous saluer tous amicalement apres une grande frayeur et beaucoup d emotion
A bientot
corinne
Grande frayeur ! L'avion, un attentat ? Beaucoup d'émotion! Votre père ? Dès que vous le pourrez, donnez-nous des informations !
Ah ! quelle fôte !! Je vous ai écrit, et je vous écriS !! le clavier était en hébreu et les correspondances de lettres aléatoires.. Ce fut un vrai bol d'air que de pouvoir vous visiter pendant quelques minutes, votre blog est réellement indispensable à tous les nomades. Je vous embrasse.
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