Dedicated to Nadia, qui affole les compteurs de Causeur…
Dedicated to Anne, qui reviendra peut-être…
2 commentaires:
Anonyme
a dit…
Merci de cette attention mon cher Patrick, elle me touche beaucoup et ma yiddishe mama de haut de ses nuages où l'on est pas serré sûrement aussi. Quant à l'affolement des compteurs, j'aurais préféré qu'il se fit sur un autre thème que celui-là. J'ai ouvert à l'insu de mon plein gré une boîte de Pandore et pas des plus reluisantes... Je vous embrasse mult foarte
Je viens pleurer ici, en cachette, sachant que j’y serai accueilli sans question. Je sais que la porte est ouverte et des portes ouvertes, il y en a peu. J’ai un mal de crâne de derrière les fagots que je traîne depuis quelques jours, ça n’arrange rien. J’ai mal à mes chers disparus. Vachement mal. A croire qu’ils en rajoutent : Hessel, Jardin, maintenant Céline. Et tous ces gens si distingués, si érudits, si fins écrivains qui, on ne peut y échapper même en faisant l’autruche, distillent des envolées amalgamées de première classe pour défendre l’indéfendable. Je ne sais aucun prière sauf le je vous salue Marie et encore je ne me souviens pas de toutes les paroles. Je voudrais prier pour que mes chers disparus n’entendent pas, n’entendent rien de toutes ces jacasseries au service d’ego sans aucun doute très respectables. Mercredi soir, au Mémorial, on se recueillera dans la crypte parce qu’il faut bien des dates pour se retrouver entre inconnus réunis, on a les pieds aussi lourds que le coeur. Et jeudi, c’est la journée internationale de l’holocauste. On en parlera, je suppose, un peu dans les écoles. Bon. Brisons là. Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte. Comme c’est réconfortant d’ouvrir une porte
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Merci de cette attention mon cher Patrick, elle me touche beaucoup et ma yiddishe mama de haut de ses nuages où l'on est pas serré sûrement aussi.
Quant à l'affolement des compteurs, j'aurais préféré qu'il se fit sur un autre thème que celui-là. J'ai ouvert à l'insu de mon plein gré une boîte de Pandore et pas des plus reluisantes...
Je vous embrasse mult foarte
Je viens pleurer ici, en cachette, sachant que j’y serai accueilli sans question. Je sais que la porte est ouverte et des portes ouvertes, il y en a peu. J’ai un mal de crâne de derrière les fagots que je traîne depuis quelques jours, ça n’arrange rien. J’ai mal à mes chers disparus. Vachement mal. A croire qu’ils en rajoutent : Hessel, Jardin, maintenant Céline. Et tous ces gens si distingués, si érudits, si fins écrivains qui, on ne peut y échapper même en faisant l’autruche, distillent des envolées amalgamées de première classe pour défendre l’indéfendable. Je ne sais aucun prière sauf le je vous salue Marie et encore je ne me souviens pas de toutes les paroles. Je voudrais prier pour que mes chers disparus n’entendent pas, n’entendent rien de toutes ces jacasseries au service d’ego sans aucun doute très respectables. Mercredi soir, au Mémorial, on se recueillera dans la crypte parce qu’il faut bien des dates pour se retrouver entre inconnus réunis, on a les pieds aussi lourds que le coeur. Et jeudi, c’est la journée internationale de l’holocauste. On en parlera, je suppose, un peu dans les écoles. Bon. Brisons là. Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte. Comme c’est réconfortant d’ouvrir une porte
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