Voici encore quatre photographies d'André Kertész, prises sur le continent américain. Il n'est pas impossible que sa tulipe mélancolique corresponde à un petit soupir d'ennui et de regret de son cher et vieux Paris…
1) Fumée à Toronto, 1979 © Galerie Stephen Bulger/RMN
2) Washington square, 9 janvier 1954, © Leslie, Judith, Gabrielle Schreyer/RMN
3) Tulipe mélancolique, New York, 1939, © Attila Pocze, Vintage Galéria, Budapest/RMN
4) Le nuage égaré, New York, 1937. © Sarah Morthland Gallery/RMN
«Ce que j’ai ressenti en faisant cette photo, c’est une impression de solitude. […] Le nuage ne sait pas où se placer, ils l’ont perdu, ou ils lui ont fait perdre sa route.»
6 commentaires:
Une découverte.
(et avec un temps de retard merci pour le brillant article sur Genet)
J'aime, moi aussi, faire des découvertes. André Kertész avait une idée et une pratique de la photographie qui ne peut que vous séduire. Le regard, la sélection qu'il opère parmi toutes les sollicitations du réel, c'est ce qui fait la différence.
" Le nuage égaré", New York, 1937
Patience, patience
Patience dans l’azur !
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr.
Paul Valéry
« Nous tenons chacun notre rôle dans l’histoire. Le mien, ce sont les nuages. »
Richard Brautigan (1935-1984) in "Tokyo-Montana Express"
Venik, il est comique le «pseudonymé» Rackam, qui tend son petit point rageur vers vous et tente de vous intimider avec son humour de patronage. Celui-là, il sent l'eau bénite comme d'autres la mauvaise eau de toilette.
Je suis retourné à l'exposition André Kertész, pour le plaisir, pour contempler cette éblouissante simplicité.
un papier, Patrick? Pour les pages cultures?
Merci à vous et à vous aussi Venik.
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