Photographies André Kertesz 1) Rue des Ursins, paris, 1931 2) Distorsion n° 41, 1933, avec autoportrait 3) Meudon, 1928 4) Nageur sous l'eau, Esztergom, 1917
4 commentaires:
JMT
a dit…
Merci de cet éclairage sur André Kertész. Je n'ai pas trouvé de lien familial sur l'internet entre le photographe et le Nobel 2002, Imré, dont le "Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas" reste toujours à portée de ma main.
Voilà une excellente question, à laquelle je ne saurais répondre. Je note que l'orthographe de leurs noms est identique. Dans l'exposition consacrée à André Kertész, je n'ai pas souvenir d'une allusion à Imre. Si quelqu'un peut nous répondre… Cher JMT, il y a quelque chose derrière vous, une présence énorme, un souvenir implacable : cela m'impressionne énormément.
Survivant, Kertész, dans un long monologue pratiquement d'une seule traite, refuse de survivre dans sa descendance. Le texte est ponctué de "NON"; court extrait : ..." et je suis toujours là, bien que je ne sache pas pourquoi, par hasard, de la même façon que je suis né, je ne suis pas plus complice de ma survie que de ma venue au monde, bon d'accord, la survie recèle un tout petit peu plus de honte, surtout si on a fait tout son possible pour survivre : mais c'est tout, rien de plus, je n'ai pas pu donner dans l'apitoiement général de la survie et la démagogie bravache, mon dieu ! on est de toute façon un peu coupable, c'est tout, j'ai survécu donc je suis, pensais-je, non, je ne pensais rien, simplement j'étais, tout simplement comme un survivant...
C'est incroyable comme la vision bascule dans ces photos.. des lignes brisées, déformées, des perspectives qui se perdent on ne sait où.. l'émotion est palpable. J'aime beaucoup. un grand artiste.
4 commentaires:
Merci de cet éclairage sur André Kertész.
Je n'ai pas trouvé de lien familial sur l'internet entre le photographe et le Nobel 2002, Imré, dont le "Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas" reste toujours à portée de ma main.
Voilà une excellente question, à laquelle je ne saurais répondre. Je note que l'orthographe de leurs noms est identique. Dans l'exposition consacrée à André Kertész, je n'ai pas souvenir d'une allusion à Imre. Si quelqu'un peut nous répondre…
Cher JMT, il y a quelque chose derrière vous, une présence énorme, un souvenir implacable : cela m'impressionne énormément.
Survivant, Kertész, dans un long monologue pratiquement d'une seule traite, refuse de survivre dans sa descendance. Le texte est ponctué de "NON"; court extrait :
..." et je suis toujours là, bien que je ne sache pas pourquoi, par hasard, de la même façon que je suis né, je ne suis pas plus complice de ma survie que de ma venue au monde, bon d'accord, la survie recèle un tout petit peu plus de honte, surtout si on a fait tout son possible pour survivre : mais c'est tout, rien de plus, je n'ai pas pu donner dans l'apitoiement général de la survie et la démagogie bravache, mon dieu ! on est de toute façon un peu coupable, c'est tout, j'ai survécu donc je suis, pensais-je, non, je ne pensais rien, simplement j'étais, tout simplement comme un survivant...
C'est incroyable comme la vision bascule dans ces photos.. des lignes brisées, déformées, des perspectives qui se perdent on ne sait où.. l'émotion est palpable. J'aime beaucoup. un grand artiste.
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