1) Tête de jeune homme, attribuée à l'atelier de Jean Guilhomet, dit Jean de Chartres, Moulins, début du XVIe siècle (musée Anne de Beaujeu, Moulins). Elle provient d'une statue de taille humaine ; son chapeau évoque parfaitement celui du
David de Donatello, (exposition «
1500», Grand palais, Paris).
2) Tronc de femme parée de soie, vitrine, IIe arrondissement de Paris, janvier 2011.
Photographies PM
37 commentaires:
Tronc tronqué hélas, on aurait aimé descendre jusqu'aux pieds...
J'aime les deux:la tête et la soie !Bisous Nadia, bisous Patrick !
Chères amies, l'exposition «1500», qui eut pour cadre le Grand palais, s'est achevée le 6 janvier. Ce fut un éblouissement : comme l'Europe avait du talent, alors ! Pour ce qui est de la tête du beau jeune homme, il faut à présent aller l'admirer «in situ» ; pour ce qui est de la vitrine parisienne, elle est toujours présentée… Nadia est une cérébrale sensuelle, elle hésite entre la tête et les jambes ; quant à la volcanique Émilie, elle reste sur un impatient «quant-à-soie»…
"You can leave your hat on".. Et pour la dame, she could leave her head on !
Excellent trait d'esprit, BB (Belle Bourguignonne) ! Le garçon n'a pas eu le temps de retirer son chapeau, quant à la dame, elle en a perdu la tête, et les bras lui en sont tombés. Et vous, BB, gardez-vous vos lunettes noires pendant vos nuits blanches ?
Cher Patrick, les lunettes noires, surtout pour les après-midis..! A ce sujet il semble me souvenir que le couvre-chef vous sied à merveille, vous n'avez rien à envier à ce jeune éphèbe ! Je n'ose vous demander si vous le gardez en toute circonstance..
Chère BB, vous avez raison : c'est encore mieux l'après-midi ! Pour ce qui est du chapeau, mon premier mouvement est de l'ôter, mais il m'arrive de le conserver si la demande m'en est faite…
Cher Patrick,
Nadia, Emilie, Corinne, vos ravissantes trois grâces rivalisent d'à propos ! Chapeau... http://www.insecula.com/oeuvre/photo_ME0000035704.html
Cher JMT, il est bien vrai que la grâce de Tous les garçons tient dans la gracieuse, pertinente (et impertinente) présence des Grâces que vous nommez, augmentées de deux ou trois autres. Elles sont le poivre de ce blogue et le sel de la terre.
Merci,JMT, pour votre charmante attention...Nadia, Corinne et moi ne pouvons être que flattées, et même, nous en rougissons...un peu !
Merci cher Patrick, mais vous savez bien que sans vous nous ne sommes rien ou si peu...nous sommes vos créatures... (de rêve:-))!
Entre deux avions, la volcanique Émilie nous rend une brève visite. Heureuse femme, qui passe désormais l'essentiel de son temps très au-delà des nuages…
Quand je ne suis pas en service commandé et que l'altimètre et la visibilité me l'autorisent, mes ailerons (de soie !) me ramènent toujours vers vous...Pour "Tous les garçons", j'atterrirais même train rentré, sur le ventre !:-))
Bonsoir, Patrick, vous détenez un harem digne de Soliman le magnifique ! Et les concubines sont nos problèmes cultivé de grâce, d'élégance et d'intelligence, toute à votre honneur, Nadia, florence, Corinne, Émilie, j'espère que vous ne les voilerais pas, se serais dommage, mais nos problème, vous avez l'élégance pour cela et pour conquérir les plus charmantes et les plus cultivés, amitié et cordialement à tous, jean
Très cher Jean, si tu t'obstines encore à me vouvoyer, alors que nous nous tutoyons depuis toujours, je prendrai des mesures radicales : par exemple, je contraindrai en effet Nadia, Émilie, Corinne et les autres à porter au moins le Hidjâb, et peut-être la burka, lorsqu'elles rendront visite à ton blogue ! D'ailleurs, cela ne fera qu'ajouter du mystère à leurs présence soyeuse…
Ok «Rire», milles excuses Patrick, je sait, suis un peut vieux-jeux, mais, juste pour moi question de politesse, l'éducation à l'oeuvre timon-David ne pas pas arranger du tout, vue que je suis sortie par la porte de derrière et coup de pied aux culs,
le hidjâd et la burka, Ah enfin la belle-vie! bon je suis mort la! Elles vont nous assassiner tout crus les belles, amitié Patrick,
Patrick on reconnaît bien là votre galanterie ! Mais avec ou sans chapeau, elles succombent toutes ! Nous en sommes la preuve, Nadia, Emilie et moi. Quant à Jean de la Lune, il est des hommes qu'on suivrait les yeux fermés, inutile de les voiler !! Holà !! Ou plutôt "Olé" : nous nous servirons du voile comme d'une muletta.
Bisou à Jdll, ainsi qu'à toutes et tous.
Impeccable Corinne, j'suis taureau, et les belles matador que vous êtes, j'espère ne me donnerons pas l'estocade, de plus des femmes en habit de paillette, brodé de soie, le musts absolue pour une femme, un peut comme les Arlésiennes, la classe! Biz à Corinne et belle journée a tous
Ca alors Jean ! Un taureau.. il fut un temps où je m'intéressais à l'astrologie (ça m'a passé depuis) et il y a de bonnes concordances avec le scorpion que je suis, la terre et l'eau produisant un mélange fertile. Tout s'explique ! ;-)
Un idylle se forme dans les astres, et Tous les garçons en aura été, en partie, à l'origine. À ce propos, Corinne, vous ais-je dit que j'avais bien connu l'étonnante Mme Soleil ? J'ai bien aimé cette femme malicieuse, plus éclairée, plus cultivée qu'on ne le croit.
Mais je vous laisse rejoindre la galaxie…
Idylle, Patrick, le mot est un peu fort, même si j'apprécie beaucoup de Jean sa sincérité et son humour tendre. Madame Soleil, je me souviens, elle semblait enjouée, l'oeil coquin, et jouait à merveille du second degré, consciente je pense du côté "aléatoire" de cette science qui est loin d'être exacte ! Mais qui donc n'avez-vous pas connu Cher Patrick ?
Chère Corinne, nous apprécions les mêmes qualité chez Jean.
Au final, je n'aurais pas rencontré tant de personnalités que cela ; l'un de mes amis, journaliste, quant a lui, aura vraiment connu la terre entière. Il se trouve que, plus jeune (et maintenant encore), j'étais très attiré par les mémoires vivantes et très anciennes. Ce matin, par exemple, le hasard a voulu, alors que je parlais avec mon kiosquier préféré, qu'une dame très âgée, de fort belle allure, vienne acheter son journal. Quelque chose me disait qu'elle n'était pas banale. Elle m'a accordé quelques minutes d'une conversation délicieuse. Bretonne, fille de militaire, elle s'est enrôlée très jeune dans l'armée française, pour suivre la Campagne de France. Elle a donc participé à la libération de Paris, puis a suivi l'armée jusqu'en Allemagne. Elle trouvait cela très naturel, et ne m'en a parlé avec un peu de détails que parce que je l'ai interrogée. Je regardais ses beaux yeux bleus tandis qu'elle rapportait des faits si importants, et j'ai imaginé un instant quelle belle jeune femme elle avait dû être. Elle avait visité mes deux expositions préférées du moment, celle du Jeu de paume, en hommage au photographe André Kersétz, et «1500», au Grand palais, sur la douce transition entre le beau Moyen Age et la Renaissance. Cette femme, je vous assure, se tenait impeccablement, s'intéressait aux êtres et aux choses. Elle m'a ébloui. J'avais envie de l'embrasser, mais je me suis retenu. Je l'ai simplement saluée avec ferveur, puis elle a disparu dans la bouche de métro.
Je ne suis qu'un vieux gamin de Paris, qui vous remercie de venir lui rendre visite, et qui vous embrasse.
Les rencontres hasardeuses et éphémères sont souvent les plus étonnantes, belles, et vous les contez si bien !
Je connaissais un peu ce photographe, si peu.. mais n'avais pas du tout entendu parler de l'exposition "1500". J'adore les oeuvres du "quattrocento" italien, mais je connais mal celles de la même période en France, une période charnière, riche,bouillonnante de créativité.. Je pense qu'il doit être possible d'en retrouver quelques unes au musée de Cluny, je ne le manquerai pas à ma prochaine visite parisienne. Merci de tous ces fabuleux partages, c'est un grand privilège que de bénéficier de vos lumières, surtout pour les cancres (comme moi !).
Je vous embrasse aussi, gamin de Paris..
Un jour, c'est certain, j'interromprai le cours de ce blogue. Je garderai la mémoire d'un moment de ma vie où j'aurai vécu, pour la première fois, des moments rares et intenses, en compagnie de personnes que je n'aurai jamais vues, ni touchées, ni caressées.
Le lyrisme est un leurre, je le sais, cet espace numérisé est sans doute irréel, il disparaîtra comme il est venu, mais il n'empêche ; grâce à vous toutes (tous), il se sera produit un moment gracieux, comme suspendu. La vie est une illusion, et nous traversons des apparences, mais cet éblouissant mystère m'aura semblé un peu moins opaque par vos seules présences.
Nous n'aurons pas tout dit, mais ce que nous aurons dit n'aura pas été la mauvaise invention de quelques êtres factices, créés seulement par notre orgueil et notre ennui (Alfred de Musset).
Non Patrick, ne nous privez pas de "Tous les garçons". Jamais, si possible...Tous ceux et celles à qui je recommande ce blog, sont enchantés, le trouvent merveilleusement intéressant et bien fait !
Alors à quand un grand "rassemblement", pour nous voir tous enfin et nous embrasser ?
Bisous bisous
Non Patrick, cette espace numérisé n'est pas irréel, du moins pour moi! nos problème, ma maison vous est grande ouverte sans aucune difficulté et sans aucun artifice, si vous avez la chance ou le plaisir de descendre dans le sud, je me porte garant de vous faire explorer quelques coin de tranquillité de la Provence et de ma cotes-bleu, lieu de mon habitation et l'invitation et sincère, du fond du cœur, ils ne sont pas nombreux les gens de votre trempe, amitié Patrick
" Alors à quand un grand "rassemblement" "
dit Emilie... dans le désert.
Si l'on criait dans le désert, c'est que je m'étais absenté…«À quand un grand rassemblement?», demande Émilie, soutenu par JMT. Eh bien mais il faut que nous y songions sérieusement !
un grand rassemblement, pour nous embrasser dit Emilie.
Présenté comme ça, il est difficile de ne pas vouloir en être.
M. Jo a raison, c'est tentant. Mais un tel «rassemblement», si l'on veut le réussir, doit être préparé, organisé. Il faut qu'il laisse à tous ceux qui en seront un souvenir plaisant.
À suivre…
Le grand rassemblement comme le grand tremblement, dites oui Patrick. Faisons mieux qu'y songer, faisons le.
Patrick, ses brunes... Et tous les autres.
Il est certain que c'est tentant !
Merci, Jean, de m'avoir associée (si c'est bien moi dont il s'agit) à des personnes qui sont bien plus... tout ça que moi, c'était très gentil à vous.
Je salue également l'hôte de ces lieux, dans lesquels souvent je viens flâner, même si je n'y avais pas encore laissé de traces.
Florence, je ne vous connais pas, mais soyez la bienvenue. J'aime beaucoup les flâneuses. Mais, ne seriez-vous pas Florence, qui se rend souvent chez l'ami Jérôme ? Son blogue balnéaire dégage une énergie et une agressivité contre la bêtise, qui me réjouissent absolument.
Merci Patrick pour votre accueil.
Oui, je suis bien cette Florence-là, une vieille amie de Jérôme, dont le blogue me plaît tout autant qu'à vous - et c'est la raison pour laquelle, je pense, j.d.l.l a cru me voir ici. Vous avez pu me croiser également en d'autres lieux recommandables comme les blogues de Joël H. et de George WF Weaver.
Bien à vous.
Florence : « Vous avez pu me croiser également en d'autres lieux recommandables comme les blogues de Joël H. et de George WF Weaver. ».
En effet, je vous y ai aperçue. Ces gens nous permettent d'espérer, ils nous aident à vivre. Vraiment, revenez quand vous le souhaitez, ce lieu ne vaut que par celles et ceux qui le fréquentent. J'aurai grand plaisir à vous accueillir parmi nous.
Merci Patrick, à bientôt donc !
Oui florence c'est bien toi qui passe chez Jérôme et que je lis, aussi nos-soucie et amitié à toi
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