mercredi 19 mai 2010

Esclave de l'amour 2

Cette chanson, où Annie Girardot et Serge Lama soupirent si tendrement sur la séparation, je la cherchais ; je l'ai trouvée. Et puis, quand on aime le music-hall, cette discipline du spectacle sur fond de velours rouge, on ne s'insurge pas quand un talent suit un autre talent, sur la même scène, et sur le même thème. Lama, Gainsbourg : rideau, applaudissements ! Girardot : on se lève !




8 commentaires:

Emilie a dit…

Bonjour cher cousin,bonjour à tous! Et merci pour Girardot que j'adore, si belle et si vibrante,et pour ces merveilleuses chansons de Lama.Gros bisous.

Patrick Mandon a dit…

Bonjour Émilie ! Venez quand vous voulez !

Corinne a dit…

Toute petite déjà j'adorais Serge Lama, je ne sais pas pourquoi, je le trouvais fascinant, beau, vivant, généreux !
Serge je t'aime ! et Patrick aussi bien sûr.
Il y a aussi ce vibrant hommage à un ami
http://www.dailymotion.com/video/x2bz3r_mon-ami-mon-maitreserge-lama_music

Patrick Mandon a dit…

Corinne, si vous n'êtes pas sage, je vous raconterai ma visite à Serge Lama, alors habillé en Napoléon, dans sa loge, au Théâtre Marigny.

Corinne a dit…

Je serai donc une enfant terrible !

et bisous à Emilie !

Patrick Mandon a dit…

Émilie me donne bien su souci ; naguère, elle courait dans la garrigue, elle batifolait. Elle se mettait souvent à genoux, et pas toujours pour prier…
Mais aujourd'hui, hélas, que devient-elle ? Une âme en peine ! Elle, si élégante, si piquante dans ses corsages échancrés qui montraient les fers de lance de sa chair brune, elle, hier encore d'une insolent, d'une provocante beauté, «offerte à tous en tout mignonne», sa carnation méditerranéenne, ses dents d'azur pacifié, la braise de son regard… Tout cela n'est plus. On ne la voit qu'au hasard des rues, traînant un ennui sarcastique, traitant tous les importuns de «parents d'élève» et tous les crétins de «lycéens attardés».
J'ai tant aimé cette boule de feu qui a traversé mon existence, que je ne peux me résoudre à la voir ainsi dépérir et se consumer.

Corinne a dit…

Hé bien ! si elle résiste à cet appel, c'est que la boule de feu s'est transformée en marbre !

Patrick Mandon a dit…

Corinne, «Un feu de marbre» : c'est ainsi que Louis B. Mayer surnomma, un jour, Greta Garbo !
Corinne, cessez donc de fuir votre talent !