This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
("The end”, The doors, 1967)
Dennis Hopper est mort.
On le savait très malade : le juge en charge de son divorce avait annoncé sa fin prochaine… God bless America ! La prostate est une tueuse dissimulée, une partenaire cruelle qui s'avance masquée.
L'homme était passionnant, avec cela élégant ; un artiste obstiné, curieux, un américain peu tranquille, un contemplatif attentif au mouvement. Une manière de dandy "made in USA”. Il ne ressemblait en rien à ces types sans intérêt, qui tournent dans des blockbusters, se font tatouer «bio», adoptent des enfants africains ou chinois, et sont aussi peu cultivés qu'un potager en déshérence, Il a beaucoup aimé la vie, qui le lui a bien rendu.
Je n'ai pas revu Easy rider. Je suppose que le film a mal vieilli ; moi aussi !
Le voici dans une brève scène de Apocalypse now, de Francis Ford Coppola. Il développe une impeccable philosophie, dont la vraie conclusion est «This is the way the fucking world is.»
1 commentaire:
Non, cher Patrick, il n'a pas mal vieilli du tout.
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