Par le jeune David Fray, Moments musicaux n° 3, de Schubert. Sans pouvoir le démontrer, j'ose croire que Schubert eut aimé cette interprétation «ralentie», épurée mais franche de son œuvre. Plaisir des oreilles, donc, et plaisir des yeux : le garçon possède une beauté élégante, un peu «à l'ancienne» : un jeune homme d'autre fois. Il ressemble à quelqu'un que j'ai bien connu.
Evgeny Kissin donne, du même morceau, une version que je trouve détestable, d'après la transcription de Leopold Godowsky. C'est «ourlé», heurté, «pâtissier».
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