lundi 18 janvier 2010

Frissons

Wilhem Müller écrit 24 chants, qui composent Voyage d’hiver, vers 1822-1823. La jeunesse allemande est en effervescence, les salons littéraires, (celui de Rael Varnhagen d'Ense avait lancé le mouvement), résonnent de rires et de traits d'esprit. Müller publie d'abord les 12 premiers chants sous le titre Wanderlieder von Wilhelm Müller. Die Winterreise (Chants d’errance de Wilhem Müller. Voyage d’hiver). Puis, en deux livraisons je crois, il donne douze autres poèmes. Schubert lit l'ensemble en 1827. L'atmosphère profondément sombre et romantique des textes, le touche infiniment. Il les met en musique sans tarder, le temps le presse. Une ombre vient le visiter, celle du joueur de vielle (Der Leiermann).
Schubert meurt en 1828.







Enfin, pour vous redonner un peu d'espoir, voici Im Abendrot, qu'on pourrait traduire par Dans la clarté rouge du soleil couchant, l'un des Quatre derniers lieder de Strauss, par la belle Renée Fleming. L'orchestre est fort bien dirigé par Christoph Eschenbach.

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