jeudi 14 janvier 2010

Le chemin des écoliers 3

En 2010, la compagnie diamantaire de Beers ouvrira une boutique à Paris, à la Concorde. Nous l'attendons tous avec impatience.
Une chose me frappe dans la tragédie haïtienne : on voit des êtres misérables, vêtus de haillons, vivant dans des baraques de tôle, de carton et de ciment, errant dans les décombres, et, dès qu'ils s'expriment, ils le font dans une langue française parfaite, ils démontrent une maîtrise totale de leur environnement moral et politique. Mais qui maintient ce peuple d'artistes, de peintres, de poètes dans cet état, depuis si longtemps ? Les haïtiens n'ont vraiment pas la classe politique qu'ils méritent !












Photographies Patrick Mandon

4 commentaires:

Corinne a dit…

Très réussies ! le contraste du décor avec les personnages, acteurs malgré eux et grâce à vous.
Haïti.. Les premiers mots que nous avons pu échanger avec quelqu'un à New-York étaient français. Le chauffeur de taxi qui nous emmenait de l'aéroport était Haïtien, il avait fui son pays comme tant d'autres.

Patrick Mandon a dit…

Chère Corinne, il serait fort agréable à ce blog que vous nous fassiez parvenir quelques photographies relatives, si possible, aux effets de l'hiver sur votre environnement. Par exemple, avez-vous fait des clichés au moment des chutes de neige, dans les rues de votre ville ? Nadia m'a envoyé de très belles vues de son quartier enneigé, à Londres ; je les montrerai bientôt. Pour des raisons légales, il ne faut pas qu'on puisse reconnaître les gens qui figureraient sur les photographies, sauf s'ils sont d'accord (avec signature!). Puis-je me permettre de déposer sur chacune de vos joues un baiser chaste mais tendre. Le thème de votre reportage serait l'hiver.
Note : vous avez un physique très «Poly Magoo» (voyez l'article sur ce film, ici même).

Corinne a dit…

Malheureusement je n'ai pas pris de photographies et la neige a fondu ! Mais je me rattraperai bientôt avec ou sans neige à Ravenne.
Il y aurait quelque chose de Polly en moi ? Je ne sais pas mais j'accepte volontiers la comparaison !

Patrick Mandon a dit…

Pour Polly, je confirme, pour Ravenne, je patiente, mais, s'il neige demain, j'exigerai !