jeudi 14 janvier 2010

Le chemin des écoliers 1

Aujourd'hui, un itinéraire sans but précis, une petite récolte inégale, ce que j'ai trouvé sur mon chemin, ce matin.
Depuis quelques jours déjà, ce lion m'attire, avec son regard fou, sa perruque de courtisan versaillais, sa silhouette musculeuse, sa présence puissante de psychopathe égaré.

























































Près du bassin des Tuileries où, enfant, je lançais un voilier vers le grand large, une famille d'italiens. Le petit garçon, muni d'un sac rempli de pain, sert les oiseaux. Les pigeons se précipitent, les moineaux, comme d'habitude, hésitent, n'osent pas disputer la nourriture aux gros gloutons.



1 commentaire:

Corinne a dit…

Un lion fabuleux ! Est-ce parce qu'il s'est pris dans vos rets qu'il a cet air halluciné ? Mais ça ne l'a pas décoiffé ! Jolie permanente.