jeudi 28 janvier 2010

Paris, ma souricière 1

Du ciel, surgissent des chevaux emballés qui veulent contempler le soleil ; un escalier, que la broussaille dérobe, à deux pas de la Seine, à trois des champs élyséens, mène à un cours d'eau, qu'on remonte jusqu'à sa source; d'étranges promeneurs solitaires, au pas décidé comme celui des spectres, affrontent des tempêtes anciennes…
Paris ! Ma ville, ma lumineuse, ma grise, ma mine, mon trésor ; Paris, ma mère aux cheveux d'argent, ma sœur aux flancs d'asphalte, mon amulette ; Paris sornettes, l'ensorceleuse, la sorcière, ma souricière adorable.










5 commentaires:

Corinne a dit…

Souricière ou sourcière nourricière ? Quelle suprise, en plein Paris, où se trouve ce point d'eau ? Mais oui mais c'est bien sûr... au parc Montsouris !

Patrick Mandon a dit…

Joli, Cheveux d'encre, joli ! Mais cherchez encore… ou peut-être avez-vous déjà trouvé.
La photographie a disparu, votre biographie s'est étoffée, et je constate que Tous les garçons n'a plus l'exclusivité de vos visites ; mais je reconnais que mes «concurrents» ont de sérieux atouts de séduction.

Corinne a dit…

J'en ai perdu l'R de ma surprise !
Cher Patrick,l'exclusivité peut-être pas, mais le plaisir toujours renouvelé de vous visiter.
J'ai revêtu un autre habit, plus adéquat au voyage sous-marin proposé ci-avant. Il s'agit de ma baleine bleue, une de mes échappées peinturluresques. Mais si vous n'aimez pas, je redeviens Magoo, et rien que pour vous. Pas de concurrent, Patrick, mais de belles dissemblances. Curieuse mais fidèle ! Vous êtes unique, inimitable, enfin et bien plus encore, vous êtes devenu mon phare, mon âtre chaleureux et non pas un belâtre, un monument d'érudition tranquille, un talent qui sait deviner les désirs et les susciter aussi, enfin, et si j'osais.. mais je suis si petite, consciente de mes lacunes et j'ai peur de lasser.
Peut-être vos nouvelles prises viennent-elles du jardin du musée d'histoire naturelle? (c'est là, dans ce musée, que j'avais trouvé le modèle, le squelette de la grande bleue).

Patrick Mandon a dit…

Très chère Baleine bleue, je me doutais bien qu'il s'agissait de l'un de vos tableaux. Magoo me plaisait infiniment, vous le savez, mais cette autre manière de vous «dévoiler» me fait très plaisir.
Pour le «jardin extraordinaire», je vous laisse chercher encore.
Rappelez-vous Magoo Bleue : il se peut qu'il neige demain, ou après, quelques photographies de votre ville, ou d'un paysage que vous aimez particulièrement seraient accueillies avec ferveur.

Corinne a dit…

C'est promis Patrick. Mais ce matin ici, verglas, et j'en ai ressenti douloureusement les effets sur la partie la plus charnue de mon anatomie !