mardi 19 janvier 2010

Lovely punkette



C'est une jeune femme que j'ai découverte récemment, par le truchement de Lady T. (Tanya Roessler), l'amie américaine. Elle voit le tremblement du monde, autour d'elle, les lignes de fuite qui se brouillent, les masses qui vacillent. Elle pressent que tout cela va disparaître, alors, elle dresse un vaste inventaire avant fermeture définitive. Cette jeune femme pourrait avoir la grâce des giralduciennes, mais notre siècle sans mémoire et menaçant ne lui laisse pas le loisir de profiter de cet avantage.
Voici les premières lignes de la «confidence» qu'elle nous livre dans son blog. Vous lirez la suite, et le reste, ici :http : //www.stello-backstage.net/


Désir d'avenir
On lutte contre des idées, mais difficilement contre la réalité.
Le désir d’avenir, mon ange, c’est de partir loin d’ici. Très loin.

«La France que j’ai connue jusqu’à mon adolescence et quasiment jusqu’à ma majorité n’était qu’un leurre. Dans ma famille, on a eu les moyens financiers et moraux de la faire perdurer artificiellement. Et c’était pour me protéger parce que mes parents m’aimaient. Pour me transmettre ce qu’était la France, également. J’ai eu une enfance heureuse, une enfance de la France d’avant, dans une bulle sociologiquement privilégiée. J’ai eu une chance immense. Nous allions à la messe, nous lisions Oui-oui et la comtesse de Ségur pour apprendre à lire, puis nous passions un temps fou dans les arbres avec nos nombreux cousins germains, nous admirions le parcours militaire de nos grands-pères, qui avaient servi la France et pouvaient nous parler de ce que, pour eux, elle était encore et toujours. Ma mère m’achetait des K7 audio sur la vie des saints. J’aimais beaucoup Saint Martin, et Sainte Jeanne de Chantal, dont paraît-il je descends en droite lignée. Nous ne parlions jamais d’habits, de consoles de jeux et nous n’étions pas membres du Club Dorothée, que pourtant nous aimions. Nous n’allions même pas au Mc Donald’s. Quand j’y allais, c’était avec ma cousine et ça restait magique, même pas une fois tous les deux ans. Cinq enfants, nous prenions notre petit déjeuner sur une table étroite, chacun à sa place dans la cuisine parisienne d’un appartement en duplex, à se pousser les coudes pour acquérir un bon emplacement, à établir des frontières pour se protéger des agressions voisines. Jeux d’enfant. Beaucoup de familles, déjà à ma génération, n’avaient plus assez de moyens pour grandir dans Paris. Nous, nous avons tout eu : les bonnes écoles, l’éducation religieuse, des parents qui n’ont pas divorcé, des vacances à la campagne, des loisirs intéressants, des voyages en Italie à visiter le couvent San Marco, des cours de peinture ou de cheval, et même un chat. On m’a permis d’aimer la littérature française.»

57 commentaires:

vincent a dit…

et ?..

Patrick Mandon a dit…

Vincent, lire la suite chez elle !
Puisque vous êtes là, Vincent, puis-je vous demander si nous lirons un jour ici quelque chose de vous sur le grand Blaise C. ?

Albertine a dit…

merci pour cet hommage. c'est sympathique vraiment.

à bientôt

sbc

Tanya a dit…

Salut Patrick!
Great to read about Albertine here,
I enjoy her blog Stello Backstage a great deal!

Patrick Mandon a dit…

Dear Lady T, I discovered her blog on your's !
PS I do love your parade on Red Place…

Tanya a dit…

Patrick, I am officially renaming the Red Square into Ass Square!

Patrick Mandon a dit…

Lady T : Ass Square ? OK ! Lovely place to go, nice place to be, single place to stay…

Corinne a dit…

Pour Albertine, merci. moi qui ai toujours regretté de ne pas avoir de parents unis, une éducation chrétienne et bourgeoise, continué les études jusqu'à trente ans.. Un honnête témoignage de ce qu'est l'inégalité des chances. Je ne me fais aucun souci pour vous, vous saurez trouver une autre voie que celle du "gagner plus" en écrivant, par exemple, ce que vous faites très bien.
Une chanson de sirène pour vous,
http://www.youtube.com/watch?v=4mUmdR69nbM
Une reprise d'un morceau de Tim Buckley, le père de Jeff.

Emilie a dit…

Mais elle est très bien , cette petite !

Elle a mal à la France, moi aussi,comme tant d'autres. Une épave, dit-elle...Bien vu.

Patrick Mandon a dit…

Corinne grince, ma cousine exulte, la «lovely punkette» ne laisse pas indifférent.
Vous convenez, ma chère Cheveux d'encre, qu'elle a une plume. Et je vous assure qu'elle choisit une position difficile à tenir. Lovely punkette, si vous l'observez d'un peu près, développe une belle «contrariété» du monde. Voyez-vous, Cheveux d'encre, je prendrais bien votre dernier message, augmenté d'un développement à votre manière : cela donnerait un excellent article. Mais quand allez-vous, enfin, vous y mettre ? Quand céderez-vous à mes prières ?
De la marquise de Beauregard, j'espère toujours un retentissant article, mais j'attends, pour le moment, en vain !

vincent a dit…

La marquise aussi n'a pas remis son devoir,je me sens moins fautif.C'est vrai je donne le bâton me présentant les mains vides,mais cela n'avance pas,même après la découverte de "la légende de Novgorod" dans une librairie phocéenne.

Patrick Mandon a dit…

Point de bâton, Vincent, point de bâton, mais le plaisir, différé, de vous lire !
La légende de Novgorod ? Mais c'st le creuset même de «La prose du Transsibérien et de la Petite Jehanne de France» ! Vous tenez entre vos mains l'origine du premier poème moderne ! Vous l'avez, votre départ : faites nous éprouver ce vertige de la simultanéité des bruits, des éclats d'acier, de la musique obscure des mondes cachés, de la tragédie heureuse d'être en vie…

Patrick Mandon a dit…

Darling Magoo, réponse à votre interrogation au sujet du titre du journal d'Émile de Girardin (voir article Le chemin des écoliers 4) : il s'agit bien de «La France»( vérifié encore ce matin).

Corinne a dit…

Cher Patrick, je ne grince que très rarement, uniquement par temps humide et c'est le cas par ici.
C'est juste que, au-delà du talent littéraire de la demoiselle, je trouve sa position très réac pour une punkette. Difficile à tenir, je n'en doute pas, mais sur un blog beaucoup moins. Le monde d'avant n'était pourtant pas plus doux pour les pauvres. Quant à rétablir une Europe chrétienne par la force des baïonnettes, c'est sans doute la punk-attitude de la jeunesse "post-choc" (terme emprunté à Jérôme).
Mais je file, j'ai un besoin urgent d'une onction..

Emilie a dit…

Jérôme Leroy aurait une copine réac ? C'est pas possible !

Patrick Mandon a dit…

Darling Magoo, heureux celui qui vous donne l'onction !
Ma cousine, plus perverse que jamais, y va de sa pique mouillée d'acide.
Tout va bien !

Corinne a dit…

Emilie, mais je pense que Jérôme a prouvé qu'il savait pratiquer l'ouverture, allez jeter un oeil du côté de chez lui, vous verrez, il n'y a pas que des moustachus à casquette (droite, la casquette).
Patrick, heureux oui, comme Ulysse car il est présentement en Tchéquie, demain au Canada, et ensuite la Chine. Je crains d'avoir à m'oindre en solitaire.

Albertine a dit…

complètement réactionnaire effectivement. aucun problème là-dessus.

Albertine a dit…

et les études jusqu'à trente ans, c'est un truc pour parvenus. dans ma famille, on ne parle ni d'argent ni d'objet ni de carrière. j'ai 27 ans et je travaille depuis que j'ai 24, un peu près comme beaucoup de personnes qui font bac + 5 (un dea en plus pour ma part), et même à gauche ils sont nombreux à être dans mon cas. surtout à gauche d'ailleurs, si j'en crois ceux que je voyais en thèse à la Sorbonne, des rebus du système financés par leur famille ou l'État. une aristocratie oisive qui se plaint en plus.

mes parents n'auraient pas trop kiffé que je glande dans ma chambre à rien foutre jusqu'à trente ans, ou d'ailleurs que je vive sur leurs subventions indues.

- j'ai été professeur de français de l'Éducation nationale, certifiée, mais j'ai démissionné rapidement tellement le système me faisait pitié.

- puis j'ai vendu des habits boulevard Saint-Michel, histoire de pas être au chômage parce que là aussi je trouve que ça fait pitié à 24 ans de rien foutre et de lire Don Quichotte dans sa chambre en disant que le monde était injuste. une expérience géniale d'ailleurs. je préfère cent fois vendre des robes que faire du conseil. c'est plus humain, tout simplement. moins abstrait. plus charnel.

- ensuite j'ai été responsable web marketing d'une agence web. je sais pas comment. j'ai fait du référencement et j'ai bossé avec des gars qui avaient à eux tous trente mots de vocabulaire pendant un an et demi. expérience extra, qui m'a permis de faire du html et de dire n'importe quoi à des clients en réunion. beaucoup de 2nd degré et de cynisme dans cette période de ma vie. ce travail de potache m'a tout de même permis de m'assumer et de payer un loyer.

- je suis à présent attachée de presse d'une maison d'édition, depuis un an. c'est passionnant, mais je n'ai jamais trop d'argent après le 20 du mois (aujourd'hui !) et ça ne me viendrait pas à l'idée de demander du fric à quiconque. On appelle ça l'éducation.

J'aurais pu, bien sûr, faire comme tous mes comparses sociologiques et présenter HEC, mais franchement ça pue la mort. J'ai pas envie de leur ressembler, ils n'ont rien à dire. ce sont des marchands de tapis qui brassent des millions et n'en peuvent plus quand ils lisent Métro ou Marc Levy. Ils ont un rapport de consommateur à la culture, grandement encouragés par la société qui la a vu naître et notamment le passage mitterrandien de la culture au culturel. Ils sont a priori le symptôme de ce qu'est une société décadente : les élites, que des veaux.
On a le président qu'on mérite.

et moi je vais pas rester toute ma vie dans ce pays.

Patrick Mandon a dit…

Lovely punkette, je kiffe grave votre dernier post.
J'aime infiniment votre récit, en arrière-plan, du naufrage collectif qui a englouti un monde estimable, alors qu'un nouveau navire s'approche, et qu'il n'a pas belle apparence. Vous affirmez, sans qu'il y paraisse, une révolte légitime, nécessaire et fondée, un mouvement de l'esprit individuel, en réaction contre un mouvement collectif.
Enfin, je sens une vraie compassion pour notre espèce, mêlée d'irritation blessée.
Je vous remercie infiniment d'être venue vous expliquer, d'avoir pris ce soin, et de l'avoir fait avec talent et avec énergie. Je vous redis que vous êtes une héroïne giralducienne contrariée, c'est à dire une adorable punkette.
Venez plus souvent ; déjà, votre absence m'est insupportable…
Patrick
Note 1) Corinne vous répondra, je l'y invite.
Note 2) J'aurais bien pris votre «post», un peu remanié par vos soins, afin de le présenter en article…
Note 3) Truffaut vous aurait adorée…
Note 4) Je vous en prie, considérez ce lieu comme une halte paisible, un jardin arabo-andalou, qui bruit du filet d'eau d'une fontaine.

Corinne a dit…

Albertine, merci d'avoir détaillé votre parcours, je comprends à présent mieux votre volonté d'exil. En effet vos choix ont été guidés par le refus d'entrer dans un système et en faisant le constat qu'il n'est possible d'y échapper qu'en quittant le pays. Pays que vous aimez mais dont vous ne supportez plus la réalité, enfin celle à laquelle vous avez été confrontée. J'espère sincèrement que la terre qui vous accueillera exaucera vos voeux. Et qui sait, peut-être aurez-vous alors un regard plus indulgent, moins définitif sur cette France, d'autant que d'ici là, rien n'étant figé, il est bien possible que tout change. Peut-être en pire, mais peut-être pas, selon l'énergie et la volonté de ceux qui restent.

Patrick Mandon a dit…

Corinne, my darling Magoo, ma très chère Cheveux d'encre, je savais que vous alliez prendre le soin de lire la réponse de notre petite dernière, je savais que vous comprendriez son étonnant «statut», et sur quelle détermination se fondait sa réflexion.
Si j'osais, je vous dirais bien que vous êtes adorable et que je vous adore ; ne vaut-il pas mieux que je vous répète combien je suis heureux de vous compter parmi nous ?

Emilie a dit…

Punkette est bien telle que l'ai appréciée en la lisant. Bravo, chère ex-collègue, vous avez bien fait de lâcher l'Educ.Nat, c'est plus une vie d'en saigner !

Patrick Mandon a dit…

Chère Cousine, sachez que j'ai fait faire une selle à vous spécialement destinée, sur un dessin que j'ai imaginé. Vous verrez que j'ai pensé tout à la fois à votre confort et à votre plaisir. Lorsque, fourbue mais satisfaite, vous reviendrez de vos longues chevauchées, vous aurez une pensée de reconnaissance à l'endroit de votre cousin de Paris (ainsi qu'à son envers !).

Jérôme Leroy a dit…

Vous croyez quoi, Emilie?
Le communisme, ce n'est pas forcément Maxime Gremetz, c'est aussi Roger Vailland qui a écrit un livre remarquable sur un grnaf frère de Patrick, le cardinal de Bernis.
Quand comprendrez-vous que mon communisme est une utopie sexy et balnéaire.
Je connais Albertine depuis que je lui ai appris à lire à la baguette au cours élémentaire.

Patrick Mandon a dit…

Mon cher Jérôme, je vous le dis : laissez la selle que je destine à ma «fulgurante» cousine lui faire un peu d'usage (et d'effet), et vous la verrez venir à vous avec des yeux de miel et des manières balnéaires des plus inspirées.

vincent a dit…

Albertine,faites un gosse et tout rentrera dans l'ordre.

Albertine a dit…

Oui, au moins Jérôme.
Il est comme ma famille. et je ne le gronde jamais lorsqu'il va à ses réunions de parti.

George WF Weaver a dit…

J'ignorais le détail de vos errances décidées, chère Albertine, mais je sais maintenant quelle est la chanson qui vous sied.

Patrick Mandon a dit…

C'est une bonne idée, George WF Weaver, mais pourquoi avoir choisi cette version par un grand crétin, qui contrefait le très talentueux Nino, suicidé dans un champs de blé ?
Vous pouviez proposer la même chanson par Annie Cordy, laquelle vaut bien mieux que le grand crétin.

George WF Weaver a dit…

Voilà qui est fait, bien que j'aie un peu de mal à supporter Annie Cordy, depuis La bonne du curé

Patrick Mandon a dit…

On n'a qu'à demander !
Annie Cordy est une talentueuse chanteuse de fantaisie, hélas fourvoyée depuis longtemps dans des choses inaudibles, en effet. En outre, c'est une remarquable comédienne.

George WF Weaver a dit…

Du moins l'a-t-elle été, chez Clément et Granier-Deferre, voici longtemps.
Mais j'éprouve décidément une certaine gêne à associer son physique au nom d'Albertine…

Dites, n'y a-t-il pas moyen de s'abonner au flux des commentaires, par chez vous ?

ermifirr

Patrick Mandon a dit…

George WF Weaver, pour Annie Cordy comédienne, nous avons les mêmes références. Mais pourquoi fut-elle contrainte à chanter La bonne du curé ?
- Parce que le cinéma n'a pas pensé à elle, parce que la télévision engage toujours les mêmes comédiens pour les mêmes séries d'été !
- Excellente réponse, je vous remercie.
Pour le flux des commentaires, je vous assure bien que je n'ai fait aucun obstacle. Mais je vais vérifier les données.

Corinne a dit…

Patrick, je vous kiffe itou. Je vous vénère autant que je dois vous rendre vénère, parfois, à l'envers comme à l'endroit.
J'aime assez l'hypothèse communiste balnéaire de Jérôme, mais cela manque un peu de spécimens atlantes masculins dénudés et serviables. C'est horriblement difficile de se passer de l'huile dans le dos.

George WF Weaver a dit…

Cher ami, en reprenant le fil de ces propos, je tombe à l'instant sur votre commentaire de 15h 19, que je trouve pour le moins ambigu (pardonnez-moi de vous le signaler) si l'on songe par exemple aux premières "pratiques" graphiques de Fred Deux :

« Chère Cousine, sachez que j'ai fait faire une selle à vous spécialement destinée, sur un dessin que j'ai imaginé. »

(vérification des mots :) ocligh

Patrick Mandon a dit…

Entendu, Georges, je vais me suicider !
Corinne, avant d'en finir avec la vie, j'aurais bien aimé vous «passer de l'huile sur le dos», mais on ne survit pas à une telle faute. Certes, Weaver est un sadique, mais enfin, même dénoncé par un pervers polymorphe, je ne saurais affronter un tel déshonneur ! Adieu, Corinne !

Corinne a dit…

Mais enfin Patrick, je n'y comprends goutte, pourquoi donc se suicider ? Fred Deux, c'est un si beau compliment, la pureté, l'obsession du trait au service des circonvolutions de l'âme, l'exploration intime de l'imaginaire, du corps.. et que dire de Cécile Reims... Un couple unique, uni dans l'unique. Non vraiment, vous auriez tort.

Anonyme a dit…

Chère Albertine, ne présentez pas HEC c'est à périr, vous devriez passer les concours du Quai... Vous aurez ainsi le loisir de lire la presse locale en mangeant des macarons, une réunion de temps en temps hors du temps sur le monde, où vous prendrez l'air grave, le tout loin. Parfois même très loin. On y dit parfois n'importe quoi, mais les participant ont 30 mots puissance 4 à leur vocabulaire, ça compense. Ils sont désuets et complètement décadents, des dinosaures en liberté, vous devriez adorer.

George WF Weaver a dit…

Voyons, Patrick ! votre panache naturel devrait vous permettre d'essuyer sans souci pareille effronterie ! surtout venant d'un roturier tel que moi (rappelez-vous, sur le fil de la Marquise)…

Corinne, pour apprendre quels furent les débuts de Fred Deux dans les beaux-arts, vous pouvez aller l'écouter sur cette page. C'est le morceau 15_03, à partir de la cinquième minute (5'23", exactement).

(vérification des mots :) bilasper

Patrick Mandon a dit…

Corinne, vous croyez ? J'allais me jeter du troisième étage, vous me rattrapez, vous me sauvez, je veux vivre !

Patrick Mandon a dit…

Georges, je me rappelle fort bien le roturier. J'attends sans m'impatienter le retour de la marquise : j'ai, sur son compte, des informations croustilleuses qui feront rougir les coccinelles…

Corinne a dit…

George, vous m'avez eue, je suis scotchée, je connaissais bien un peu l'oeuvre graphique, mais pas ce témoignage, on comprend qu'il ait rejoint les surréalistes.
Toutefois la selle de Patrick n'avait rien de scatologique, ce n'était qu'une invitation au voyage, voyons !

Corinne a dit…

Patrick, tel Lazare, vous ressuscitâtes ! ..moi le dos.

Patrick Mandon a dit…

Corinne, je vous dis que Georges est un pervers polymorphe ! Éloignez-vous de Deux, car, comme M. Weaver, il est légion !
Il me serre, il m'accule,
Il est tache et macule,
Se conduit tel un fake
Prétend que je défèque !

Il me prend pour un Pnine,
Un infâme, une Eltsine

Patrick Mandon a dit…

Cela dit, Georges, je me suis rendu chez vous. Comment vais-je faire, à présent, pour m'arracher à l'écoute du récit de Fred Deux ?
Quant à votre «dégagement» sur Limoux, je vous en fais grand compliment !

Emilie a dit…

Mon cher Jérôme, comme l'a dit mon cousin, c'était une pique émilienne !
Cependant, la dernière fois que je vous ai vu au château, rappelez-vous, vous étiez, vous et mon cousin, passablement éméchés et vous chantiez l'Internationale et La jeune garde ! Et lorsque tous deux, vous aperçûtes le curé vous entonnâtes, contentement d'ivrognes,et, mon dieu, je rougis d'en prononcer seulement le titre (après en avoir entendu les paroles)..."Le curé de Camaret" qui n'a rien d' une chanson d' Annie Cordy !

Alors, sexy, balnéaire, certes, mais qu'aviez-vous besoin d'insulter la Sainte Eglise,Jésus n'est-il pas le premier des communistes ?

Quant à vous, mon cher cousin, gardez vos cadeaux empoisonnés et vos inventions perverses pour les "poules" que l'on n'a que trop remarquées en votre compagnie !Nul doute qu'on les entendra d'ici glousser de contentement !

Patrick Mandon a dit…

Ma cousine, quand vous connaîtrez ma selle (tant moquée par le cruel Weaver), vous ne voudrez plus descendre de cheval, ou alors, avec votre selle !
À ma selle, ancienne pucelle, vous serez scellée, et il faudra tantôt mettre sous séquestre vos plaisirs équestres !

Corinne a dit…

Et moi qui suis au régime sans selle..
Emilie, et si vous connaissiez sa poule !
http://www.youtube.com/watch?v=pum1ZV3WitI

Patrick Mandon a dit…

Il faudra qu'un jour je vous parle de Maurice Chevalier. Il fut sans doute, avec Piaf et Aznavour, le plus célèbre des français à Hollywood et à New York. Il y a beaucoup de choses à dire.

Patrick Mandon a dit…

Vous avez toutes et tous tissé un fil magnifique, je vous en remercie !

George WF Weaver a dit…

Ce n'est plus de l'huile, c'est de la pommade…

(vérification des mots :) pulske

Patrick Mandon a dit…

Voulez-vous dire, George W, un beurre en pommade ?

George WF Weaver a dit…

C'est vrai que vous avez un côté un peu Brando 1972…

Anonyme a dit…

ça c'est un compliment ou je ne m'y connais pas.
Perette et son pot au lait baratté

Patrick Mandon a dit…

Perette, c'est la baratte qui donne cette mousse blanche, cette sorte d'écume sur votre pot, ou est-ce le petit voyage que vous avez fait en compagnie du fermier, derrière la grange ?
Perette est coquette;
Nadine est coquine

George WF Weaver a dit…

Quand même, Nadia, comparer ainsi Maria Schneider à Perrette ! C'est vrai qu'elle est un peu soupe au lait, mais de là à lui coller un pot au lait… c'est un peu faux-derche, je trouve !

(vérification des mots :) ovesses