samedi 2 janvier 2010

La cérémonie des (a)vœux

À vous toutes et à vous tous qui rendez ces lieux si aimables, à celles qui, depuis le début se sentent ici chez elles et ont déjà tant donné de leur grâce légère et de leur talent, je dis simplement merci et je forme des vœux pour que la prospérité de l'amour vous comble toujours.

Quelques dédicaces particulières :
À Émilie, marquise aux yeux de braise, à Nadia-du-Delta, et à Tanya (Lady T, from Mushrooms$Berries), cette extraordinaire version de It's man's world, déjà vue ici, mais que je trouve si réussie (alors que je n'aime pas le mélange des genres) et si bouleversante, que je vous la destine pour cette année neuve. Entendez la simplicité biblique des paroles, la suavité d'écume murmurante de Pavarotti, l'éclat d'acier chaud de James Brown :



À j.d.l.l et à Vincent, cette belle et rare version, par le belge à la voix de râpe rouillée, Arno, d'un émouvant texte de Jean-Roger Caussimon, une sorte de blues français, interprété d'habitude par Léo Ferré, Comme à Ostende :



Et, pour tous ceux qui passent, ici, sans laisser de trace, la même chanson, par Jean-Roger Caussimon, injustement oublié :



Pour Euréka, qui traverse actuellement une zone d'ombre, pour une certaine «Cheveux d'encre», qui ne reviendra peut-être pas, pour Paul et Catherine, pour Alice et toux ceux que la voix et l'impeccable diction de Marc Ogeret (qui se souvient de lui ?) font frémir, ce superbe poème de Louis Aragon :



Pour Pat«foot blues»Caza (de Crasses et Voluptés), jeune homme élégant et talentueux (ses textes ont une belle étrangeté), pour Mac&Kate, qui ouvre de temps en temps notre porte et nous adresse un salut si amical, pour mon ami, le brillant photographe Paul Wagner, ce morceau de bravoure, par un homme qui aimait tant Paris qu'il est mort dans sa proche banlieue (!), Screamin'Jay Hawkins :



Et encore, trois photographies (la deuxième, à l'intention de Jérôme Leroy, la troisième, en clin d'œil au brillant Olyvier, garçon aux «semelles de vent»), prises ce matin, dans un quartier étrange de Paris, situé entre les deux gares de l'Est et du Nord :






























































Et ceci, enfin, que j'avais appris, enfant :
«I wish you a merry Christmas and a happy new year,
A pocket full of money
And a cellar full of beer,
A horse and a gig
And a good fat pig,
Please, give me my Christmas box


Photographies : PM

10 commentaires:

Pat Caza a dit…

ouais !
merci Patrick
Screamin' Jay, me ramène loin loin à l'adolescence de ré-entendre
si je ne m'abuse il y avait un clip sur Youtube dans lequel il jouait en duo avec Gainsbarre
un phénomène le bonhomme
merci encore
un bon début d'année à vous et plz, continuez à nous faire aimer Paris et découvrir vos coups de cœur

Patrick Mandon a dit…

Pat, en effet, ce clip avec Gainsbourg (un blues de la pétarade) existe toujours. À bientôt !

Emilie a dit…

Ce siècle a déjà dix ans !?

Bonne et heureuse année à tous, à vous cher Patrick, aux nouveaux abonnés si sympathiques et à toutes les brunes et blondes toujours présentes,simplement fidèles.

Je vous embrasse et vous remercie pour la musique et la nostalgie du "monde d'avant" !

Anonyme a dit…

Et pour Patrick qui se décarcasse pour nous, que dit-on ? La multi ani, encore beaucoup d'années. C'est ce qu'on murmure dans le delta, entre marais et lagunes.
Pour vous et toutes celles qui viennent et fatalement reviennent, bonne année.

Anonyme a dit…

merci patrick de votre gentillesse et de votre accueil,que l'année qui s'annonce soit forte en émotions positive,grand merci a tous,ici .
j.d.l.l

Euréka a dit…

Bonne année à tous et à toutes. Je n'ai pas le temps d'écrire mais je viens regulièrement suivre vos discussions qui sont toujours un véritable plaisir. A bientôt.
Anne

Patrick Mandon a dit…

Anne Euréka, que ce début d'année emporte loin de vous les troubles et les craintes !

Vincent Deyveaux a dit…

C'est une surprise et une attention qui me touche,Patrick,un grand merci et puis une belle dixième année pour vous,pleine d'amitiés ainsi que de vivifiantes joutes.J'irai dès cette semaine m'offrir un disque d'Arno,tout-à-fait à mon gout,c'est bien vu.Chaleureusement,Vincent.

Patrick Mandon a dit…

Arno, cher Vincent, est étonnant ! C'est un soufflet de forge du Nord. Son blues anime une fantaisie baroque, qui lui donne une force vraie. Ne lui manquent que deux ou trois grands textes supplémentaires, dans la veine de «Comme à Ostende».
Au fait, nous aurons peut-être un salut à Blaise Cendrars signé de Vincent ?
Je vous croise chez Pat Caza et chez Tanya , deux très belles adresses, des esprits curieux des choses et des êtres.
So long, my friend !

Tanya a dit…

Salut Patrick! And MERCI for another Glorious Post!
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